Le rétrofit, opération permettant de transformer un véhicule thermique en véhicule électrique, fait l’objet d’une réglementation technique précise… que le Gouvernement vient d’amender. Revue de détails…

Rétrofit : plus de catégories de véhicules éligibles

En 2020, le Gouvernement est venu encadrer juridiquement le processus de conversion d’un véhicule thermique en véhicule électrique à batterie ou à pile à combustible.

Pour mémoire, cette opération, dite « rétrofit », doit être réalisée par un professionnel habilité.

Seuls certains véhicules étaient jusqu’ici éligibles, à savoir ceux appartenant aux catégories :

Les véhicules des catégories M et N doivent, par ailleurs, avoir une date de 1re immatriculation antérieure d’au moins 5 ans par rapport à la date de conversion.

Les véhicules de catégorie L doivent, quant à eux, avoir une date de 1re immatriculation antérieure d’au moins 3 ans.

Désormais, les cyclomoteurs anciens sans immatriculation sont inclus dans le dispositif et pourront faire l’objet d’une transformation en même temps que leur 1re immatriculation, sur présentation d’une attestation du fabricant du dispositif de conversion électrique certifiant une commercialisation du véhicule avant 2004.

2e nouveauté : la liste des véhicules éligibles est complétée puisque sont ajoutés :

3e nouveauté : l’intégration de la définition de « fabricant » du dispositif de conversion et d’« installateur ».

Enfin, la nouvelle réglementation impose également d’informer l’acheteur sur les émissions de gaz à effet serre évitées, en moyenne, sur 10 ans, par la conversion en électrique du véhicule par rapport à la poursuite de l’usage de celui-ci en thermique sur la même période.

Sources :

Rétrofit : une réglementation adaptée – © Copyright WebLex

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